Rompre avant que l'autre ne le fasse, telle est la philosophie de Julie en matière de garçons. Alors pourquoi ne parvient-elle pas à appliquer sa devise avec Damien ? Il est brouillon, impulsif et, pire que tout, musicien comme père. Ce père qu'elle n'a jamais connu et qui lui a écrit une chanson célèbre avant de disparaître : "This Lullay", qu'elle écoute quand elle a le soeur sérré. Julie serait-elle en train de découvrir ce dont parlent toutes les chansons d'amour ?
Pourquoi ai-je acheté ce livre ?
Encore une fois, pour sa couverture et cette petite pastille dorée "Best-seller". Mais aussi, pour son titre et le synopsis assez intrigant !
Mon avis :
Direction les Etats-Unis ! C'est là, qu'on retrouve Julie, qui se prépare à aller à la fac dans quelques mois. Elle a un caractère bien tranché et des idées arrêtées surtout en ce qui concerne l'amour. Elle se considère même comme une garce, car lorsque ses relations amoureuses deviennent trop sérieuses ou durent plus de 6 mois, celle-ci y met terme car elle ne croit pas en l'amour. Et il y a de quoi ! Sa maman n'est pas vraiment un exemple,... Elle n'est qu'à son cinquième mariage que Julie organise depuis près d'un an. Entre-temps elle travaille dans un salon de beauté en tant que réceptionniste, passe des journées avec ses copines et croisera le chemin de Damien ! Arrivera-t-il à faire changer d'avis la belle concernant l'amour ? Rien n'est moins sûr.
La plume de Sarah Dessen est magnifique et originale. Son écriture est simple mais pas temps que ça car elle est prenante avec une touche d'humour. La description est suffisante, les personnages attachants. Bref, tous les ingrédients pour faire un bon roman.
Ce qui m'a le plus plu et surpris c'est son originalité. Surtout dans les personnages, j'avoue qu'au début je redoutais un peu Julie qui paraissait plus que surperficielle : mot inconnu de nos dictionnaires automatiquement remplacé par superficielle est sans grand intérêt, mais plus on avance plus on se rend compte que ce n'est qu'un genre qu'elle se donne. Ce qui est aussi touchant c'est l'instinct de protection qu'elle a envers sa mère, cette organisation mais avant tout la maturité qu'elle dégage. Damien est aussi très intéressant car ce n'est pas le beau-gosse que l'on croise dans la plupart des livres. Non, il est "normal", il a des défauts, il est attachant, marrant. Pour résumer, tous les personnages sont intéressants car Julie est entourée par des personnages qui évoluent donc forcément, elle aussi.
Malgré tout, ce n'est pas un coup de coeur car je suis restée sur ma faim, je me pose encore des questions auxquelles j'aurais aimée avoir une réponse. Certains chapitres étaient un peu trop longs à mon goût, ce qui explique que je l'ai laissé traîner. Il est aussi prévisible mais cependant, il reste une lecture agréable et suprenante que je conseille à tous publics dès 13 ans car il nous donne le sourire.
Quelques cictations :
"Ma mère ne se servait de son ordinateur dernier cri pour jouer au solitaire." P.23
"Elle inspire autant de respect que de crainte." P.67
"Je n'avais plus aucune illusion sur l'amour. il venait, repartait, laissant des blessure, ou n'en laissant pas." P.76
"Je n'ai jamais compris l'intérêt des slows... Dans les danses normales, au moins, on n'est pas pris en otage, on n'est pas obligé de se balancer en rythme contre un parfait étranger qui, à cause de cette proximité soudaine, se sent le droit de vous toucher les fesses et tout ce qui se trouve à sa portée. Quelle foutaise." P.88-89
" Même si beaucoup de choses changent, d'autres restes immuables." P.193
"C'est comme faire du vélo, si on se met à réfléchir, on prend conscience que c'est un phènomène très compliqué. Alors qu'il faut juste appuyer sur les pédales et ne pas s'occuper de la mécanique. Ca marche tout seul." P.260
"Le monde paraît immense quand on se retrouve à l'arpenter seul." P.285
"L'amour est une mauvaise excuse pour supporter des choses qu'on ne devrait jamais supporter. C'est comme ça qu'on se fait avoir. L'amour dérègle la balance : les choses qui devraient peser lourd paraissent légères. C'est une escroquerie. Un piège." P.311
"Les trucs pénibles, c'est comme les sparadraps, il vaut mieux les arracher d'un coup." P.391