Mon avis
Il n'est jamais trop tard pour succomber à une romance de Noël, attiré par la couverture, il ne m'auras fallu peu de temps pour m'y plonger.
Dans ce roman, on suit l'histoire de Manon et Julien, voisins depuis l'enfance, ils deviendront meilleurs amis pour ensuite devenir amants secret. Cependant, suite à une faute commise, ils se sépareront malheureusement en mauvais terme.
Mais c'est alors que nous sommes déjà en période de Noël... et qui dit festivités, dit aussi les questions telles que "Et les amours !?" que Manon redoute tant. C'est pourquoi elle engagera un faux petit copain... mais, comme les plans se déroule pas toujours comme prévu, celui ci ne viendra pas. C'est donc de péripétie en péripétie que Julien se retrouvera dans le rôle du petit ami... Commence alors un long périple entre malaise et incompréhension, le tout avec une pointe d'humour mais surtout sous le charme de la magie de Noël.
Cette lecture nous offre un lot de situations incongrues et de rebondissements en tout genre. On n'a nullement le temps de s'embêter. Cependant, j'ai trouvé les situations et/ou les personnages un peu trop lisses manquant de répartis ainsi que de piquants à certains moments...
L'ambiance reste mignonne alors que j'attendais davantage de remue-ménages entre les protagonistes et cela ne m'a malheureusement pas permis de m'accrocher à l'histoire.
Par contre, dans les derniers chapitres le rythme est plus soutenu, ce que j'ai particulièrement apprécié et en même temps regretté qu'il arrive aussi tard.
Ludo De Boer à une plume fluide et agréable à découvrir. J'ai adoré parcourir les recoins de Froidieu et rencontrer ses habitants. Le point fort de l'auteur est sans aucun doute l'humour qui m'a fait passer un agréable moment.
Une romance tout en douceur que j'ai aimé découvrir, mais qui ne m'aura pas fait chavirer. J'ai quand même passé un agréable moment en compagnie de Manon & Julien.
Quelque(s) citation(s)
"On n'y pense pas assez, à toutes ces décorations qui perdent la vie au moment censé être le plus joyeux de l'année !"P.96
"J'ai droit à un regard meurtrier dès que je m'approche un peu trop, à croire que son père s'appelle Marc Lavoine."P.121