Quoi de plus banal qu'un divorce de nos jours ? Banal mais pas sans conséquences pour le couple qui se sépare de bon gré ou dans les drames. C'est un bouleversement dont il ne faut pas minimiser les conséquences déséquilibrantes : désamour ou maitresse, disputes, cris, aigreurs, pleurs, grincements de dents, partage des biens, déménagement, changement d'école pour les enfants, perte de revenus, pensions diverses, juge, notaire, avocat... le monde s'écroule. Même la deuxième ou la troisième fois, on ne s'y fait pas. Et puis, malgré l'égalité des sexes, tout est plus compliqué pour une femme abandonnée qui a deux mains gauches et ne garde pas la maison meublée. Comment affronter les changements, remonter la pente et se reconstruire quand messieurs Muscle, Brico et Mario Bross, les princes modernes, n'apporteront pas le coup de pouce salvateur qui règlera les problèmes logistiques d'une petite femme sans force et sans boite à outils?
Pourquoi ai-je acheté ce livre ?
Pas d'achat cette fois-ci, mais un partenariat avec Babelio & la maison d'éditions La boite à Pandore. Encore merci pour cette nouvelle découverte !
Mon avis :
Lors de la réception, je ne m'attendais pas à un livre "Témoignage, documentaire"... mais plutôt à un bon check-list Heureusement, ce n'est pas un documentaire rempli de statistiques, de pourcentages et autres. Il est vrai qu'il y a quelques références mais elles sont tellement infimes et en bas de pages, qu'elles passent comme pour rien! Et puis elles permettent d'étayer les propos de l'auteure.
Dans ce livre, Chantal Bauwens, nous raconte son histoire, son expérience sur le divorce et les chamboulements que celui-ci cause. Bien qu'il soit de plus en plus courant, voir à la "mode", c'est loin d'être facile. C'est en tout cas ce que l'auteure nous démontre en trois grandes lignes ; La séparation, Le déménagement & La reprise. C'est une leçon de courage et d'acceptation qu'elle nous livre sans détour !
Chantal Bauwens a une plume franche et agréable agrémentée d'ironie et d'humour bien placé. Cependant, il y a certaines longueurs ce qui ne m'a pas permis d'adhérer à cent pour cent à l'histoire. Je me suis un peu ennuyée de temps à autre...
Ayant "vécu" , il y a quelques années le divorce de mes parents, il est vrai qu'il y a énormément de vérités et de situations similaires dans lesquelles j'ai pu me retrouver. Ce qui est le petit plus que j'ai appréciée ! Bien que je n'adhère pas totalement à certains choix & agissements de l'auteure (je n'en dirais pas plus, au risque de vous spoiler !!) ce qui reste un point de vue personnel car ça ne colle pas à la conception de mon "futur".
En résumé, c'est une lecture que j'ai appréciée mais sans plus. Il peut être une excellente aide et/ou échappatoire pour les personnes à l'approche ou en plein divorce pour ses conseils.
Quelques citations :
"Avec Amour tout paraissait facile, avec DésAmour tout devient compliqué."P.6
"La nourriture est la parfaite mesure du mal de vivre."P.24
"On dit que l'amour donne des ailes, seulement j'aurais dû boire des litres de Red Bull et ingérer la boisson magique en intraveineuse."P.27
"Les femmes et les hommes sont sentimentaux et rêveurs de nature. Parfois plus, parfois moins, et la recherche du Bonheur est leur quête commune."P.27
"L'amour se cultive tous les jours mais les hommes, ont le gène de l'agriculteur quelque peu atrophié dans ce domaine."P.28
"Râler, un verbe qui s'emploie quasi exclusivement au féminin mais à tout les temps."P.35
"Une moitié du monde crève de faim et l'autre cherche à maigrir. Cherchez l'erreur !"P.50
"De nos jours, la fidélité est devenue obsolète et le mariage juste un état passager entre deux périodes de célibat."P.60
"Tromper est duper, ce n'est pas qu'échanger ses phéromones avec un homme ou une femme "illégale", c'est aussi entretenir une relation romantique et pour cela, les hommes ne pensent pas comme les femmes."P.64
"Un être humain adulte ne change plus, il s'améliore tout au plus aux encoignures mais il ne transforme pas. Ou alors en pire."P.81
"Quand c'est pour dire du mal, les femmes sont solidaires."P.91