Un milliardaire ? Mary Paige n’en revient pas. Elle croyait avoir apporté un café à un sans-abri, et voilà qu’elle découvre que derrière les traits de ce vieillard frigorifié se cache un milliardaire excentrique. Et elle n’est pas au bout de ses surprises : pour la remercier, celui-ci lui propose d’incarner l’Esprit de Noël pour sa prochaine campagne de charité… en échange d’un chèque de deux millions de dollars. Seule contrainte : travailler avec son petit-fils Brennan, un businessman certes séduisant, mais qui voit cette campagne d’un très mauvais oeil. Et pour cause : il déteste Noël…
Mon avis :
Une couverture en toute simplicité mais qui fait pourtant son effet, tout comme son contenu ! Une deuxième lecture de Noël qui m'a conquise.
Vous cherchez l'esprit de Noël ? Ne cherchez plus Mary Paige en est la parfaite incarnation. C'est d'ailleurs ce que va remarquer ce richissime homme d'affaires, Malcom. Se faisant passer pour un SDF, Marie Paige, lors d'une dernière course de Noël va s'intéresser à celui-ci. Ce qui la mènera à travailler pour lui mais avec une contrainte de taille ; travailler avec son petit-fils, Brennan qui est le parfait opposé de Mary Paige.
J'ai tout simplement adoré Mary Paige pour sa joie de vivre, sa gaieté mais aussi pour sa malchance inébranlable. Elle m'a beaucoup amusé mais surtout touché, elle apporte sans conteste de la fraicheur au roman ! Quant à Brennan, il ne pense qu'à une chose le travail et les bénéfices qu'il engendre ! Alors quand son grand-père le contraint à travailler avec Mary Paige ou plutôt à perdre son temps s'en est de trop. Et pourtant, il n'a pas le choix, et malgré ce qu'il dit, le courant passe plutôt bien avec celle-ci.
Ambiance magique, voire féérique j'ai dévoré ce roman tellement il est rempli d'amour. Il m'a mis du baume au coeur et m'a réellement conquise que ce soit par sa romance légère ou son ambiance de Noël, il m'a transporté. Quoique l'histoire reste malgré tout prévisible, on ne s'ennuie pas une seconde car il y a constamment des rebondissements. Un vrai régal pour les pupilles !
Liz Talley a une plume enchanteresse qui nous fait voyager dans une ambiance féérique. Elle est fluide et touchante. Mais surtout, elle ne se lit pas mais se dévore. Je suis littéralement conquise par cette atmosphère qu'elle parvient à nous installer dès les premières pages, jusqu'à la dernière.
Ce que j'ai particulièrement aimé c'est que l'on alterne entre les différents points de vue de nos personnages principaux ; Mary Paige & Brennan.
De plus, j'ai adoré le fait que l'on ne se penche pas seulement sur l'histoire de Brennan et Mary Paige mais aussi sur celle de Malcom, le grand-père de Brennan et Judy qui est d'un autre âge et d'un autre genre.
Bref, c'est sans grande surprise que je vous recommande ce livre en cette période de Noël sous un bon plaid, votre lecture ne sera que meilleure. Une romance légère sans prise de tête dont l'ambiance de Noël ne vous fera pas défaut. Coup de coeur garanti !
Quelques citations :
"Un homme qui fessait ce qu'on lui demandait. Un miracle de Noël avant l'heure."P.10
"Charité bien ordonnée commence par soi-même."P.51
"Une femme de parole a bien plus de prix que les perles."P.111
"La malhonnêteté n'apporte que des ennuis. De gros ennuies."P.147
"Tout le monde a des malheurs. Je suis sûr que si vous interrogiez ces gens, vous entendriez trente histoires différentes qui feraient passer la mienne pour un comte de fées."P.173
"Chacun possédait ses faiblesses, sa propre collection de futilités auxquelles vouer une admiration sans borne. C'était peut-être ridicule en apparence, mais au fond de cela parlait d'une des qualités fondamentales de la nature humaine : le goût des belles choses."P.180
"Il suffit parfois de trouver la bonne personne au bon moment pour vous reconnecter à ce que vous aviez oublié."P.225
"On ne pas juger du contenu d'un livre à sa seule couverture."P.241
"Presque toutes les femmes en portent. Des gaines ! Des bourrelets aussi, d'ailleurs..."P.302
"Aucune femme ne devrait avoir à supplier un homme de l'aimer. Tu fais bien de me le rappeler."P.364