Mon avis
C'est sous le conseil d'une amie que j'ai découvert ce roman ainsi que l'univers de Serena Giuliano pour mon plus grand plaisir !
Sofia est complètement perdue après sa rupture elle a décidé de revenir dans son village natal afin de faire le point. Très vite son attention va être accaparée par Souma et son petit garçon mais je n'en dirais pas plus au risque de vous spoiler !
Tout ce que je peux vous dire c'est que je suis tombée sous le charme de ces personnages attachants, humains et bienveillants. Maria et Ugo ont une place particulière à mon coeur car ils m'ont complètement conquis !
Serena Giuliano a une plume addictive et touchante. Au travers des pages elle nous fait voyager de mon canapé je me suis retrouvée en Italie sur la terrasse de Maria à siroter un Amalfitani sous le soleil, la vraie Dolce Vita ! C'était juste un réel plaisir de tourner les pages de ce roman que j'ai trouvé rempli d'humour, léger et à la fois profond. Serena manie les mots telle une magicienne, elle nous parle de sujets poignants avec habileté.
De plus, j'ai adoré le fait que l'on alterne entre le point de vue de Sofia et de celui de Maria. Cela donne du rythme et nous entraine dans ses petites rues exiguës typiquement italienne afin de découvrir l'histoire de chacune.
Cette lecture est sans conteste une véritable bouchée d'air frais, un condensé de bons sentiments, un vrai régal et un magnifique voyage en Italie. Je ne peux que vous le conseiller pour ses personnages humains et tellement attendrissants mais aussi pour la plume de l'autrice qui est criante de vérités ! Il a été un véritable coup de coeur, je suis tellement conquise que j'ai hâte de retourner dans l'univers de Serena Giuliano.
Quelques citations
"Il faut des pâtes, pour vivre. Il faut des lasagnes, de la friture, du gras, de l'eau de mer et du soleil. Sinon, la vie ne vaut même pas la peine d'être vécue."P.12
"J'ai un étrange pressentiment. Et je peux vous dire que mon sixième sens est aussi développé que les bonnets de mon soutien-gorge - G, pour les connaisseurs. Je me trompe rarement."P.24
"Le printemps est ma saison préférée. Tout le monde retrouve le sourire en même temps que le soleil. On profite de l'air encore clément, avant les grosses chaleurs estivales où chaque mouvement coûte trois litres de sueur."P.25
"C'est mal vu de dire qu'on s'aime bien. Aujourd'hui, le complexe est à la mode."P.114
"On ne pleure pas d'avoir perdu un blaireau !"P.119
"Les morts soudaines sont les plus violentes, la maladie ayant l'élégance d'y préparer un minimum."P.138
"Oh, tu sais, j'ai appris à vivre avec ce chagrin-là. Je crois qu'il y a des bras irremplaçables. J'ai essayé d'en trouver dans lesquels me nicher. Ça n'étreint pas pareil. Ça ne renferme pas autant d'amour. Ce sont des dupes. Des fakes. Il y a des manques impossibles à combler. Et des plaies qui, même pas après avoir cicatrisé, font aussi mal que le jour de la chute dès lors que notre regard se pose sur elles et en ravive le souvenir."P.170