La chance ne sourit décidément pas à Miss Sarah Hamilton, fraîchement débarquée de
Philadelphie. Son père lui a fait promettre sur son lit de mort de se rendre en Angleterre chez son oncle, le comte de Westbrooke, mais des marins maladroits ont fait tomber sa malle dans le port de Liverpool. Démunie et un peu perdue, Sarah se voit réserver un accueil pour le moins étrange dans l’auberge où elle compte passer la nuit. À son réveil : stupeur ! Un homme nu partage son lit ! La voici compromise, et mêlée aux dangereuses affaires de famille du très séduisant duc d’Alvord…
Pourquoi ai-je acheté ce livre ?
C'est simple, étant une grande dépensière qui ne peut se retenir lorsqu'elle voit des livres... J'ai acheté les 6 premiers Milady Romance. Mais, ce qui m'a vraiment donné envie de lire maintenant, sont tous les avis positifs en sa faveur. Et je peux déjà vous le dire, ce sera pareil pour moi !
Mon avis :
Tout d'abord, je tiens à dire que ce petit bouquin est une excellente lecture qui nous replonge dans les années 1800. C'est mon premier livre de ce genre-là et je ne regrette pas. Voici le pourquoi du comment :
Sally MacKenzie a une écriture fluide mais à la fois prenante, plus on avance dans ce
livre et plus c'est difficile de le lâcher. Je dois avouer que j'ai passé un excellent moment avec Sarah, James ainsi que les Ladies Gladys & Amanda. J'ai ri dès les premières pages, jusqu'aux dernières ! L'intrigue est plus que présente. On ne se contente pas des déboires de Sarah car au fil des pages, on apprend que la vie du Duc (James) est en danger ! Cependant, on ne peut pas dire que la romance sorte de l'ordinaire, c'est grâce au contexte que celle-ci prend de l'intérêt.
Retour en arrière, en 1800 plus précisément et dans une diligence ! Eh oui, c'estlà que l'on fait connaissance de Sarah fraîchement débarquée d'Amérique, au dernier désir de son père. Et le moins que l'on puisse dire, est que, c'est le parcours du combattant qui commence pour elle. Son voyage a été périlleux, ses bagages sont passés par-dessus bord lors de la traversée Atlantique, par la suite dans la diligence, elle se retrouve entourée de drôles de personnages. Pour couronner le tout, on la prend pour une catin autrement dit une prostituée. Bref, c'est loin d'être gagné pour Sarah... Et ce n'est que le début d'un long parcours périlleux !?
La description des lieux, des vêtements est suffisante. Pas de trop ni trop peu. Je suis retombée dans ces année où l'on n'avait pas toutes les technologies de maintenant. A cette période où l'on s'éclairait à la bougie,...
Les personnages sont tous différents et intéressant à leur façon. Sarah est grande et élancée, naïve et enviée. James, lui, est grand, beau et fort, intelligent et intègre (le mec idéal). Quant à la Lady Gladys & Amanda ce sont d'indissociables commères avec un humour particulier.
Ce que j'ai apprécié avant toutes choses, c'est le contexte, les personnages bien construits. Et la naïveté de Sarah, c'est vrai que certains peuvent trouver çà lourd, ce qui peut être compréhensif... Cela dépend des goûts et des couleurs. Mais alors pourquoi avoir mis un 4/5 ? Tout simplement parce que j'ai été déçue en partie de la fin qui pour moi et trop rapide et qui n'indique pas forcément qu'il y a un tome qui suit. On pourrait arrêter après ce premier tome. Mais vu, que j'ai passé un agréable moment, je vais être indulgente.
Ce que je tiens à souligner, c'est qu'il ne convient pas à tout le monde selon moi... Il y a des passages un peu "Hot". Je vais m'arrêter là car ça devient long...
Quelques citations :
"Les cheveux roux sont une malédiction : c'est aussi simple que cela. Les hommes vous prendront pour une prostituée." P.29
"Les veilles habitudes ont la vie dure." P.39
"Elle se sentait si insignifiante, comme une mauvaise herbe fans un jardin de roses." P.62
"Quel homme souhaite se marier ? Je suis sûre qu'ils préféreraient tous papillonner de femme en femme, comme une abeille dans un jardin en fleurs." P185
"C'est étonnant de voir la capacité des aristocrates à changer de visage comme on change de chemise." P245
"Les rumeurs sont comme le blé : un grain de vérité enveloppé dans beaucoup de pailles." P282