Mon avis
C'est la deuxième fois que je me replonge dans l'univers particulier de Stephen King mais cette fois-ci la magie n'aura pas opéré et je vais vous expliquer pourquoi.
Louis Creed et toute sa famille, s'installent à Ludlow afin de se rapprocher de son nouveau travail. Très vite, il se lie d'amitié avec le vieux voisin d'en face Jed Grandall. Une amitié qui pourtant ne lui apportera que du positif, certaines révélations de celui-ci changeront à tout jamais la vie de Louis Creed et sa famille.
Stephen King est un sculpteur, il nous présente une famille à laquelle on s'attache rapidement. Ensuite, viens la présentation du vieux voisin d'en face, du nouveau job et de l'environnement autour. Petit à petit, l'histoire se monte et des éléments troublants font leurs apparitions.
Cependant, pas assez à mon goût, je l'ai trouvé trop tiré en longueur et plat. Je me suis ennuyé et perdu dans les descriptions.
L'ambiance soutenue créer par Stephen King m'a permis de mener ma lecture à terme car ce roman est dépourvu de suspens, on sait dès le départ où l'on va. C'est sans aucun doute le talent de celui-ci vous maintenir dans une atmosphère pesante qui vous donne froid dans le dos.
La mort est le sujet omniprésent de ce roman il est traité dans tous les sens du terme que ce soit la douleur qu'il cause mais aussi la réaction face à celle-ci à n'importe quel âge, sa façon de l'aborder et de cohabiter avec elle... Une réflexion que j'ai trouvé assez juste !
En conclusion, j'ai aimé ce roman mais j'aurais aimé trembler de peur et sursauter face aux évènements. Les longueurs de ce roman m'ont assommé mais l'atmosphère de celui-ci m'a réanimé. Je ressors donc de cette histoire avec un avis mitigé.
Quelques citations
"En vieillissant on ne fait pas que prendre de la bouteille : on devient bête. Des fois la bêtise se déguise en gentillesse, d'autres fois elle prend le masque de la fierté -- cette fierté qui vous pousse à vouloir transmettre d'anciens secrets, léguer une science perdue, transvaser le contenu de la vieille coupe dans une coupe neuve..."P.548
"La mort était présente partout : dans le petit sac de cacahuètes à vingt-cinq cents, dans le morceau de bifteck qu'on avale de travers, dans le prochain paquet de cigarettes. Elle était à l'oeuvre vingt-quatre heures sur vingt-quatre, l'oeil fixé sur les écrans de la salle de contrôle d'où elle surveillait tous les points de passage entre la vie terrestre et l'éternité."P.578