Auteur : Christophe Gresland
Edition : City Poche
Date de publication : Avril 2017
Nombre de pages : 333 pages
Prix : 7,90€
Genre : Contemporaine
Ma note : ❤❤❤❤ .
Alice a vraiment un vilain défaut : elle est beaucoup trop curieuse. Un jour, en plantant un clou dans le mur de sa chambre, elle fait un trou dans la cloison et surprend une étrange conversation chez Julien, le beau ténébreux qui vient de s’installer à côté. L’homme est-il aussi dangereux qu’il en a l’air ? Alice ne peut pas s’empêcher de mettre son nez dans la vie de son voisin avec l’aide d’une petite bande aussi loufoque que déjantée. À commencer par Delia, ancienne top-modèle polonaise extravagante et Agathe, fillette de six ans qui zozote un peu mais a oublié d’être idiote. Évidemment, tout dérape et les aventures délirantes, hilarantes et émouvantes s’enchainent. De quoi secouer sacrément la vie bien tranquille de la trop curieuse Alice… Un cocktail détonnant d’humour, d’amitié et d’optimisme.
Mon avis :
C'est en errant entre les rayons de ma librairie habituelle que mon regard a été attiré par cette couverture qui est pour le moins attirante et aguicheuse avec ce petit chat tout mignon mais surtout comique. A première vue, il nous prédit un agréable moment rempli d'humour. Mission presque réussie...
Tout d'abord, nous faisons connaissance avec Alice qui est pour le moins curieuse... Ce qui va l'entraîner à espionner son charmant voisin qui est loin d'être aussi correct qu'il n'y paraît... Il se révèle être en vérité un grand voleur. C'est alors que les ennuis commencent, Alice a décidé de s'en mêler avec ses amis et sans le vouloir sa petite fille de 6 ans Agathe en fera partie. Débute alors la course aux situations les plus incongrues !
Alice est vraiment un personnage imprévisible, sa curiosité l'amène à faire face à des évènements des plus loquaces. Elle est assez déroutante à suivre. Quant à sa fille Agathe elle ne manque pas peps et d'intelligence pour son jeune âge. J'ai adoré ses interventions qui ne sont pas assez récurrentes à mon goût.
Par contre, j'ai eu assez de mal à accrocher avec le personnage de Delia qui est bien trop exubérante, fatigante et insupportable. Malheureusement, c'est pareil avec les autres personnages il est difficile de s'attacher à eux pour d'autres raisons... J'ai trouvé que l'on n'avait pas assez d'informations sur ceux-ci. Ils nous sont présentés comme des figurants alors qu'ils sont des personnages principaux.
J'ai passé un excellent moment avec cette lecture mais malheureusement j'ai eu du mal à accrocher dû aux personnages. De plus, la note d'humour promise n'était pas au rendez-vous.
Par contre, l'intrigue et les actions sont pour le moins bien présentes et plaisantes. Ce qui m'a le plus plu dans ce roman.
En résumé, je le vous le conseille si vous voulez passer un moment agréable. Ce que je retiens de cette lecture, c'est que la curiosité est réellement bien un vilain défaut. Mais que cette histoire, vaut la peine d'être lu pour sa spontanéité et ses situations loufoques !
Quelques citations :
"La ponctualité est la politesse des rois, à en croire un autre proverbe débile. Ca tombe bien, je revendique mon statut de routière."P.10
"L'amour est aveugle, dit-on. Je pense plutôt que l'amour est sourd."P.19
"Amitié ne crime pas souvent avec sérénité."P.51
"Mon père, qui fait deux mètres et deux centimètres, m'a appris que l'on doit surtout se méfier des petits modèles. Ce sont souvent les plus agressifs; de surcroît, ils compensent la taille par la vélocité. Exemples : Napoléon ou Sarkozy. Et quand ça mord, ça mord bas"P.52
"S'il suffisait d'être la meilleure pour réussir, ça se saurait !"P.67
"Pourquoi continuer à vivre frileusement, en s'épargnant, si elle peut s'interrompre comme ça, du jour au lendemain ?"P.80
"L'amour pénètre dans l'homme par les yeux, et dans la femme par les oreilles !"P.113
"C'est incroyable. Les mecs sont tous pareils : il suffit de déballer un peu le matériel pour que le petit pois qui leur tient lieu de logiciel intégré leur tombe direct dans le caleçon !"P.119-120
"Vivre libre, enfin libre, est-ce possible ? Sans contrainte, sans le regard des autres, sans préjugé ? J'avoue que j'ai abandonnée l'espoir de voir ma famille, mes amis, mes relations, me lâcher la grappe. Pourtant, je suis majeure et vacciné, non ? Décider de ce que je pense, ce que je dis, avec qui je couche, ce que je bois, ça concerne ma conscience, n'est-ce pas ? Eh bien, non, visiblement."P.233